Rutabaga en Tajine
Le Rutabaga
Aussi appelé « chou-navet », chou de Siam, choux suédois, colrave (en Suisse), c’est un légume racine d’origine scandinave dont la saveur prononcée rappelle celle du chou et du navet, il tire son nom du suédois « ruttabaggar » signifiant « chou-navet ».
Il est d’ailleurs issu du croisement entre ces deux plantes même s’il a gardé plutôt l’apparence du navet que du chou frisé. Il se différencie du navet par sa forme plus allongée ainsi que par sa couleur jaune tirant sur le vert mais sa peau reste blanche et violette. Leurs feuilles surtout différent, celles du rutabaga sont lisses comme celles du chou, tandis que celles du navet sont rugueuses et poilues.
Le rutabaga fait son apparition dans la langue française fin 1700 et début 1800 où il est longtemps considéré comme légume du pauvre, il fut l’aliment de base pendant les temps de privation de notre histoire.
Rutabaga résonne à mes oreilles à peu près comme caca, ma grand-mère en parlait comme le légume de la guerre, infecte, puant et immonde. Sa mauvaise réputation le fait tomber dans l’oubli, tout comme le panais, les topinambours et quelques autres.
Il serait pourtant dommage de se priver de ce légume d’hiver, aux vertus digestives, riche en sodium, fibres, protéines, vitamines B1 et B9 et qui ne contient que 34 kcal pour 100 g consommés. Il constitue une excellence source de potassium (diurétique) et de vitamine C (même après cuisson) et contient du magnésium, de l’acide folique et du phosphore. Le rutabaga est un légume très digestif et un laxatif naturel, qu’est-ce que je vous disais !
Jeune, le rutabaga peut-être dégusté cru et râpé. Ses très jeunes feuilles peuvent également être ajoutées aux salades vertes, ou aux crudités. Cuit, le rutabaga est un légume classique des potées hivernales… peut aussi être dégusté en purée, gratin, beignets, ou comme légume d’accompagnement de viande ou de poisson.
Cuisson du rutabaga : Même s’il ressemble au navet, le rutabaga a besoin du double de cuisson.
POUR UN WOK (4/5 personnes)
Eplucher, émincer et faire revenir :
- 1 oignon
Eplucher, couper, ajouter :
- 1 rutabaga (env. 400 g) en cubes
- 3 carottes en rondelles
Ajouter
- 4 rondelles de citrons confits maison ou pas, couper en quatre
- 1 c a c de gingembre
- 1 c à c de cumin
- 1 c à c de has el hanout
- 1 pointe de cannelle
- Sel, poivre, piment.
Faire revenir quelques minutes à feu moyen, ajouter un fond d’eau, poser le couvercle à tajine, baisser le feu, laisser cuire 45 mn.
Vérifier que cela n’attache pas, ajouter de l’eau si nécessaire. Les rutabagas doivent être fondants.
j’ai acheté un rutabaga au marché et cherché une recette et celle-ci m’a donné envie….c’est en train de cuire…plat à tajine sur plaque à induction avec une plaque relais (10€ à la foirfouille!!!!), ça à l’air de fonctionner…j’ai rajouté des blancs de poulet coupés en morceaux….je vous donnerais le résultat!!
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Avec le plus grand des plaisirs. Bon appêtit.
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Une très belle recette pour un très beau légume racine!
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Bonjour
des rutabagas qu’ils me plairaient de gouter ! bravo
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Tu m’as rappelé mon grand-père qui comme ta grand-mère m’en parlais en me racontant ses récits …
Tu m’as donné envie d’en trouvé avec ta recette là ! ;p
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Moi dès qu’on me parle tajine, je suis toute ouie, donc la rutabaga ici je l’ai trouvé au marché à 6 € le kg je t’avoue que pour un légume du pauvre, je me suis dis, je passe mon tour, mais je la prèfère comme tu l’as cuisiné à de la purée que je trouve bof. Biz cordiale pas sous la neige mais la pluie
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C’est chez quels voleurs que tu te sers ? Le rutabaga aujourd’hui 12 janvier 2013 est à 2,50€ sur le marché de la Croix-Rousse (et encore, le « petit » marché est réputé plus cher que le « grand »…). La recette m »inspire beaucoup. Grand merci.
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cela me fait penser que je n’ai jamais à 55 ans mangé du rutabaga il faudra que j’en cherche bz patmamy
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Et voilà je te laisse une semaine et je reviens pour avoir l’eau à la bouche en découvrant tes recettes.
Et là avec les ruta : tu vises dans le mille : j’adore . c’est le goût de la campagne de mes vacances d’enfance chez mon arrière grand-mère dans la Creuse.
J’ai toujours entendu certains qui n’avaient pas connu la guerre qu’on en mangeait à l’époque (perso je ne sais pas je ne l’ai forte heureusement pas connu), d’où le rejet de ce délicieux légume – bien meilleur à mon goût que le navet.
Le hic : c’est que difficile de trouver des vrais ruta ceux de nos campagnes comme su ta photo.
Avec le mélange d’épices de ta préparation : c’est le soleil dans l’assiette.
C’est rigolo parce que pendant les vacances j’ai mangé une tajine de légumes, mais j’ai pas la recette alors hop je vais te piquer la tienne pour la peine.
Gros bisous
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Ta version du rutabaga épicée doit être exquise ; citron confit et gingembre, il fallait y penser. Cela fait quelque temps que j’ai découvert ce légume qualifié « d’oublié » et je ne me lasse pas de l’accomoder de diverses manières. C’est vrai qu’en France il est encore associé aux restrictions et qu’il est encore difficile 50 ans après de chasser cette triste image – dommage ! Françoise
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une délicieuse façon d’accommoder le rutabaga ! miam miam 😉
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merci du partage, je ferai un test en Métropole, car ici « pa ni rutabaga »
et ton idée avec ces épices!! plus que sympa
bises
sicacoco
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Merci pour toutes ces informations sur ce légume qu’en effet les anciens réchignent aujourd’hui à goûter ! Je n’ai pas encore tenté mais ta recette est bien gourmande, bravo et merci ! Bises
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Mon père nous le préparait en purée pour nous les faire « avaler ». J’essaierais bien cette version parfumée en tajine !
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moi, c’est ma mère qui m’a donné une idée caca de ces légumes…..j’ai acheté hier des topinambours et des panais pour la 1ère fois, mais n’ai toujours pas réussi à tenter le rutabaga…..
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Voilà un légume que je n’ai encore jamais cuisiné… Ca me tente bien, surtout façon tajine avec tous ces épices… Merci pour le partage et bonne fin de journée 🙂
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un légume qu’on redécouvre !!pierre
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Rhooooooooo ça a l’air vraiment bon ce légume dont je ne connais que le nom !
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Mine de rien, tous ces légumes injustement oubliés font merveille dans des tajines parfumés. En voilà encore une savoureuse preuve !
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lol … Un légume » caca » aux vertus laxatives !! Celle là, tu nous l’as bien tourné !! hihihi
En tous cas, sympa sa ptite histoire, je ne connaissais pas sa provenance, mais sa mauvais réputation d’après-guerre oui, malheureusement, comme tout ceux que tu as cité .. Si le topinambour n’a plus de secret pour nous, et est très très apprécié, ainsi que les crosnes, je ne crois pas avoir jamais goûté celui-ci, quoique ?? ..L’année dernière Manou nous avait fait goûter un légume » oublié » dans un pot au feu, et cela ressemblait au navet, mais avec une chaire orangée .. Je me rappelle plus bien …
Quoiqu’il en soit, tu me donnes bien envie de tenter si j’en trouve par ici … Va me falloir farfouiller : j’adoreeeeuuu
Merciii
kiki
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J’aime beaucoup le rutabaga !
Le cuisiner en tajine, cela doit être bien bon !
Très bon samedi,
Bisous, Doria
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Je n’ai encore jamais gouté mais ta photo haute en couleurs me fait saliver ! Bon week-end, bises !
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miam miam ce tajine ma belle je suis fan du rutabaga !!!! bises du samedi
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Hum, ta photo est très alléchante!!!
Bonne journée prici
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Au Québec, le rutabaga fait partie des légumes bien présents dans notre alimentation. La cuisson de ce légume qu’on appelle souvent navet (à tort, mais c’est ainsi!), a certaines exigences : d’abord, il faut le peler au couteau pour s’assurer d’enlever non seulement la pelure, mais aussi la première partie de la chair qui peut libérer de l’amertume à la cuisson. Ensuite, il ne faut pas le surcuire; une fois qu’on l’a coupé en morceaux et qu’on le cuit à grande eau, sa cuisson doit être surveillée, car on l’aime cuit, sans être « al dente », mais s’il est trop cuit, il peut devenir gazeux, voire amer. Et en le cuisant, on le fait sans couvercle pour laisser échapper le soufre, comme on le ferait pour le chou.
Quand on suit ces règles de cuisson, le rutabaga est délicieux en purée, en potage et dans les ragoûts.
Le rutabaga a bien besoin de recettes savoureuses comme la tienne pour continuer à évoluer en cuisine!
Lou
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