Le Russe pas comme chez Artigarède, 1er essai
Le Russe, une drôle d’histoire, ce gâteau, il n’a de Russe que le nom, son origine n’est en rien Slave. En fait pour nous il peut bien venir d’où il veut, il fait partie de l’histoire de notre famille.
Mes beaux-parents habitaient un petit village dans le Vic-Bilh située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, une ancienne bastide béarnaise à 30 km au nord de Pau et 68 km au sud d’Oloron Sainte Marie toujours dans les Pyrénées Atlantiques mais ayant vu naître Artigarrède détenteur du secret de la pâtisserie nommée : « Le Russe« .
Pendant des années, mon beau-frère et mon beau-père partaient, en début de matinée, les dimanches d’été pour nous ramener les petits carrés de dessert praliné (il me semble) à la crème au beurre. Ils en achetaient le double voir le triple et mangeaient l’excédent dans la voiture avant d’attaquer l’apéro, riant comme des gamins ayant fait une bonne blague, du sucre glace encore au coin des lèvres.
Pour mes trois enfants, ce dessert fait partie des souvenirs d’enfance, il est attaché à l’amour des grands-parents, à la pièce donnée par Papy s’ils avaient été sages, au potager et aux bons petits plats de Mamie, à une maison où nous mangions comme des rois et où nous étions reçu comme des princes.
Les dernières années de la Saga Garlinoise, la maison d’Oloron avait ouvert une succursale à Pau, distante de seulement 35 km, ce qui laissait moins de temps à nos deux coursiers pour manger les parts excédentaires, trop près, le gâteau avait presque moins de saveur.
Habitant à l’époque sur Toulouse, pour nous, Oloron ou Pau étaient vraiment trop loin et les enfants devaient faire avec leurs souvenirs jusqu’au prochain repas qui réunissait les deux protagonistes rieurs et gourmands qui partaient avec bonheur pour nous ramener cette douceur.
Pour l’anniversaire en famille de JaimeTout, loin de tout, j’ai voulu recréer un moment de cette magie de leur enfance et du bonheur familial que nous ne retrouverons plus, du moins pas celui là, j’ai quelques idées de festival, mais elles attendront notre retour prés des nôtres.
J’ai glané des idées ici et là, n’étant pas une pro de la pâtisserie, je ne connais pas trop la texture des différents fonds, j’ai donc tenté ma première dacquoise en suivant les indications ici et repris une recette de crème au beurre réalisée lors d’un Noël à Mayotte et que j’ai praliné.
Verdict : on garde la crème, qui n’est pas du tout la même que celle d’origine mais que Namour et les enfants plébiscitent. Par contre la dacquoise, malgré une cuisson plus longue à une température plus basse est certes croustillante mais n’a pas la consistance voulue, pas assez fine et craquante.
Dis monsieur Artigarrède avec tout le respect dû à nos précieux souvenirs, si tu passes par là et sans tout me dévoiler, tu veux pas me donner un ou deux tuyaux ?
A L’ECOLE DE LA DÉBROUILLE pour une plaque de 30 x 40
LE FOND
Faire griller à four chaud, 10 mn à 150°
- 30 g de poudre d’amandes
- 30 g de poudre de noisettes
Mixer avec
- 60 g de sucre glace
- 25 g de farine
- 40 g de lait
- 5 blancs d’œufs
- 25 g de sucre
LA CRÈME
Travailler jusqu’à ce qu’ils blanchissent
- 4 jaunes d’oeufs
- 120 g de sucre
Ajouter
- 1 cuillère à café de farine de maïs (maïzena)
- 25 cl de lait de bouillant
Lier cette crème sur feu doux et tourner à la spatule sans jamais laisser bouillir, faire épaissir et laisser bien refroidir au frais.
Fouetter dans une terrine, incorporer petit à petit à la crème préparée et refroidie :
- 200 g beurre ramolli, puis
- 2 c à s de pralin
Etaler sur une moitié du gâteau la crème au beurre praliné, recouvrir avec l’autre moitié de gâteau. Réfrigérer pour faire durcir une heure ou deux. Saupoudrer généreusement toute la surface de sucre glace.
Découper à la pointe du couteau en petits carrés.
A suivre
Le russe toujours pas comme chez Artigarède mais avec les conseils avisés de Mercotte quasi en direct dans ma cuisine à des milliers de km, magie d’internet.
C’est bien chez toi que j’avais entendu parler de ce gâteau. Figure toi que pendant les vacances en Bretagne, le pâtissier de Taulé réalise un gâteau russe : dacquoise amande (peu croustillante un peu comme dans ta recette) et une crème amande au milieu. Un vrai délice, mais impossible de savoir comment il fait sa crème !
Il faut que je fasse des essais à mon tour et je note ta recette.
Bisous
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Salut,je suis pâtissière et nous nous cuisons la dacquoise à 210°C durant 10 minutes environ, bref si depuis l’an dernier tu n’as pas réussi à faire mieux voilà une nouvelle astuce!!!
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Merci beaucoup pour cette nouvelle astuce, c’est très gentil, il faut qu’un jour j’arrive au gâteau parfait comme dans nos souvenirs.
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Oh le russe !!!! j’aime beaucoup, passionnément…cette crème, cette dacquoise et le sucre glace qu’on passe un moment à enlever, en soufflant dessus, moi j’avais fait une recette trouvé chez Atelier des chefs, à l’époque où je n’avais pas de blog, mais je peaufinerai la recette car comme toi je suis restée un peu sur ma faim, pas satisfaite, alors que mes goûteurs eux avaient eu la gentillesse me faire croire que c’était bon. Je tiendrais au courant si je trouve une recette qui m’agrée.
Mais le beau conte que nous as narré là, j’imagine la tablée des rois reçu comme des princes.
Biz cordiale
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Ca fait un moment que j’ai envie de tester ça… bonne piqure de rappel !
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Super ton histoire, quand je pense que je suis la seule de la famille à ne pas aimer ce Gâteau.
Merci pour ce moment de souvenir.
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A te lire et lire les commentaires qui entourent ce « russe », Artigarède en a marqué plus d’un avec cette pâtisserie gourmande. Ne connaissant pas l’original, ta version me satisfait amplement.
Bonne journée
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Ah, le russe de chez Artigarrede – si bon, moelleux, et friable a la fois, de la creme qu’on s’en met partout 🙂
Tu es bien temeraire de te lancer ainsi dans un souvenir si gourmand 🙂
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Un grand merci pour ce merveilleux voyage dans ton enfance ! Surtout que j’ai également vécu de grands moments avec un succès riche en crème au beurre praliné, spécialité d’un célèbre pâtissier de ma ville natale. A souvenirs, souvenirs…
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Je me souviens moi aussi de ces « galettes Russes »
et pourtant, j’habitais Lille à l’époque, qu’est ce que c’était bon !!!
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Je raffole de ce Russe, je l’ai découvert pour la première fois chez mes grand parents car c’est le gâteau préféré de ma grand mère!
En tous cas, je vais suivre de très près tes essais 🙂
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Tes expériences aventureuses m’épatent toujours autant. Je ne connais pas ce Russe mais ce que tu en as fait me plaît tout à fait. Et si tu peux recommencer avec les conseils plus qu’avisés de Mercotte, j’ai hâte de voir le résultat.
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coucou ma belle, me revoilà, merci pour ces souvenirs avec papy et mamie si adorables.
Ce gâteau..!!! miam! et je pense que mon fils habite Ortez…. hi! hi! hi! tu vois ce que je veux dire! je vais voir si il peut m’en ramener , quand il vas venir « déposer » !!!mon petit-fils Louis debut Juillet, et en esperant qu’il ne boulotte pas tout en cours de route!!!
Bises
sicacoco
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J’ai fais mes petites recherches, car j’ai failli encore passer pour une quiche. Et on ne trouve pas grand chose sur ce « Russe ». Mais j’en mangerais bien, car cela me donne bien envie !
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J’adore ton école de la débrouille. Je prendrais bien une part du résultat
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Me revoila, pour te signaler qu’ayant recu un Stylish Blogger Award (s’il vous plait!) je t’ai moi aussi choisie pour le recevoir…
Il est la : http://cahiersdecathy.canalblog.com/archives/2011/05/08/21074946.html
Bises
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Excellent gâteau qu’il soit russe ou non, il est vraiment gourmand et savoureux à souhait, une très belle et délicieuse recette comme j’aime, bravo et merci à toi, superbe dessert… je te souhaite une très belle journée, gros bisous
Jacqueline
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Très jolie histoire de bonheur familial, pleine de tendre complicité et de sucre glace au coin des lèvres rieuses ! C’est sympa et généreux l’idée de vouloir recréer cette gourmandise symbole du temps heureux passé. Ce qui est fabuleux dans la cuisine c’est qu’elle permet non seulement de voyager dans l’espace mais aussi de remonter dans le temps ! Je suis désolée, je ne peux te venir en aide.. la pâtisserie, n’est pas mon fort ! Bisous, Françoise
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Mais c’est quoi cette douceur que je ne connais pas ! ça a l’air extra et avec un nom pareil, j’étais très loin de deviner que c’était des Pyrénées !
Bon et bien quand je retourne dans le coin : le détour sera obligatoire !
C’est dans ma top liste des recettes à tester (oui j’ai du créer une top liste, parce que la liste est trop longue… à quand la méga top liste ;o))
Bises
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j’aime beaucoup te lire cette recette me parait succulente
bises de dany
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Ah les souvenirs….. magnifique, ta prose…. et je pense aussi que cela ne tient pas à toi seulement mais qu’on ne retrouve jamais le gout d’un souvenir « d’enfance » ou de « suite d’enfance » car au delà de la chose, le gout tient aussi à tout ce qui s’y rattache!!!
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Totalement inconnue cette spécialité là ..Néanmoins, le tenter comme ça, pour quelqu’un qui n’est pas « fortiche » en pâtisserie, je trouve que c’est déjà extra !!
Un exercice qui ne me viendrait même pas à l’esprit !! .. Sais même pas ce qu’est une dacquoise ??!!! Ahrrggghhhh
Mais je te fais confiance, je sais qu’un jour, à force de persévérance et histoire d’avoir le dernier mot, tu remporteras ce challenge à merveille !!
Bisousss
kiki
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miam miam il me plait bien ce « russe » ! bonne chance pour la recherche de la recette ! 😉 bon we
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suis à fond pour ces russes là !!pierre
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Aaaaaaah, le Russe de chez Artigarède, tout un programme!!! Pour moi aussi, ce dessert est un souvenir!!! Mes grands-parents qui habitent Tarbes (une pâtisserie Artigarède s’est ouverte il y a peu là-bas), mes grends-parents en achetaient à chaque fois que je venais les voir!!! Autant dire que j’étais aux anges!!! Ca me fait penser que je vais chez eux dans 2semaines pour l’anniversaire de mon papy!!! L’occasion d’en remanger ^^
Sinon, pour ton essai, ton russe est splendide et pour connaître ce petit dessert, c’est difficil de savoir le résaliser surtout que le seul qui en a le secret c’est Artigarède lui-même!!! En tout cas, bravoooooo ^^
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J’aime beaucoup l’histoire de ce petit gateau qui me semble fort sympathique !
*
**
*** Belle journée
**** et à bientot !
***** Chouya !
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jolie recette et bon week end!
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Hello,
Je vois déjà un truc à changer dans ta dacquoise : le lait : ça ne sert à rien et ça va humidifier ton fond, donc tu auras quelque chose de moelleux et non croustillant. Ensuite, quand j’étais jeune,on ne mettait pas de farine dans les pâtes à succès ou autre, mais plus de sucre et plus d’amandes ou de noisettes. C’est plus difficile à réussir, c’est plus calorique, moins économique, mais au goût c’est meilleur. Maintenant avec l’obsession de la diététique on essaie d’all&ger les gâteaux, mais gustativement, c’est moins bien. Bonne chance dans tes prochains essais !
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Bonne chance pour la recherche de cette recette!
Bon week-end Prici
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Bonjour!
Il m’a l’air fameux ce « faux » russe……Mais, comme toi, je croyais que la Daquoise etait croustillante et j’ai lu chez Mercotte (je pense) qu’elle reste moelleuse en fait….peut etre qu’il te faut envisager un autre fond…mais je ne saurais pas dire lequel!
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et bien très bel essai ma belle gros bisous !!!!!!
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Pour ce qui est des biscuits, Namour et les enfants doivent avoir raison : ils y ont goûté. Mais en ce qui a trait à la crème, goûtée ou pas, la texture et la couleur ne trahissent qu’une chose : elle a l’air diablement bonne!
Lou
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Quelle merveille ce gâteau, j’en ai l’eau à la bouche à la seule lecture de ton article. Hélas,- diabète oblige,- il a pour moi la saveur du fruit défendu… Je te souhaite de trouver la petite astuce qui te permettra de rivaliser avec la recette originale. En attendant, n’hésite pas à régaler ta famille avec tes délicieux essais.
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Merci Mamieni de tes encouragements et désolée pour le diabète et de te soumettre à la tentation.
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