Brunch du dimanche, oeuf bénédictine au combawa sur galettes de pomme de terre aux cranberries, jambon caramélisé à l’orange

Brunch épicé pour matinée bonne humeur

Je tiens beaucoup à la « reconnaissance éternelle » de ma copinaute voyageuse de Petits repas entre amis, voilà pourquoi j’ai planché sur une recette de petit déjeuner pour « réveiller tout en douceur » ma famille et participer à son premier concours.

Voici ce qu’elle désire : « j’attends de vous que vous me proposiez, et que vous m’étonniez par la même occasion, en me préparant une belle et douce table de petit-déjeuner, ou pourquoi pas de brunch. Sucrée et/ou salée, voire épicée ( bah oui, pourquoi pas ! ) ou les 3, je veux une, ou plusieurs, recette(s), qui me fera rêver du prochain dimanche matin ensoleillé et gourmand. Vous savez, le genre de réveil après une grasse matinée douillette qui invite au cocooning et qui laisse envisager une jolie table garnie de petites choses faites maison dont on se délecte les yeux dans les yeux et/ou autour des éclats de rire de nos enfants ».

Le « brunch »

Le terme brunch est un mot-valise anglais, c’est à dire la réunion de deux mots en un. Ici, il s’agit de la contraction de breakfast (petit-déjeuner) et lunch (déjeuner). Pour le « brunch« , originaire des Etat-Unis, on propose un buffet allant du sucré au salé et des boissons que l’on trouve habituellement sur la table du matin ou du midi. C’est ainsi que les New Yorkais l’accompagne volontiers de champagne ou de cocktails (ça c’est pour soigner la « gueule de bois »).

On prend donc le brunch de la fin de matinée (11 h), jusqu’au milieu de l’après-midi (15 h environ), vous pouvez attaquer le goûter dans la foulée dès 16 h 30.

Autant dire que pour les levers tardifs du dimanche matin et pourquoi pas du samedi, il est idéal, encore faut-il avoir le courage de se mettre au fourneau avec la tronche en biais, le mieux étant encore d’anticiper la veille pour préparer pancakes, bagels, muffins, salades et tout ce qui pourra vous faire envie, penser à mettre le champagne au frais, aussi !

Pour changer des céréales,  crumpets et autres viennoiseries, j’ai préparé une assiette sucrée/salée d’origine plutôt canadienne. J’avais pour projet de préparer un granola et un pâté mais je ne m’y suis pas prise la veille et je n’avais pas envie de passer deux heures en cuisine.

D’abord on prépare la table, il faut se mettre en condition.

et maintenant à table

Pour 8 galettes de pomme de terre

Eplucher et faire cuire

• 500 g de pomme de terre à l’eau ou à la vapeur, écraser au presse purée.
• Mélanger avec :
• 90 g de farine de châtaigne,
• 40 g de flocons d’avoine grossièrement écrasés,
• 50 g d’amandes hachées,
• 40 g de cranberries hachés
• 1 c à s de moutarde,
• 3 c à s de ricotta,
• sel, poivre.

Mélanger à la cuillère pour former une pâte épaisse un peu collante, si elle l’est trop, ajouter de la farine blanche. Prélever des boulettes de la taille d’une petite orange avec des mains farinées, écraser pour former une galette épaisse et assez large pour recevoir l’oeuf (de la taille d’un muffin, aidez-vous d’un cercle). Cuire les beignets de pomme de terre dans une poêle huilée bien chaude, 2/3 mn sur chaque face. réserver sur une plaque anti-adhésive au four à 100°.

Crème d’ail

Recouvrir d’eau 1 tête d’ail et mettre à bouillir. Passer au tamis, ajouter 1 oeufs, 10 cl de crème, 5 cl de lait, sel, poivre. Faire épaissir à petits bouillons quelques minutes. Ajouter quelques zestes de combawa. Si la sauce n’est pas assez épaisse, ajouter 1 c à c de maïzena. Maintenir au chaud à feu très doux.

Jambon glacé à l’orange

Faire griller dans une poêle très chaude  :

• 4 tranches de jambon fines, arroser avec un sirop composé de :
• 2 c à c de beurre d’érable
• 2 c à c de jus d’orange
• 2 c à s de zeste d’orange ou d’orange confite
• 1 pincée de cannelle moulue
• 2 pincées de gingembre moulu

Laisser Caraméliser, mettre sur la plaque du four avec les galettes et maintenir au chaud (100°)

Déposer dans chaque assiette.

Réchauffer la crème d’ail à feu doux, donner quelques tours de fouet.

Démouler le creton, disposer sur un plat de service.

Oeufs bénédictine

Huiler une sauteuse. Verser 5 cm d’eau (1 litre), 2 c à s de vinaigre (30 ml) et une pincée de gros sel, porter au point d’ébullition. Baisser le feu et laisser juste frémir.

Casser les œufs un à un dans une soucoupe, faire glisser une partie du blanc délicatement dans l’eau frémissante, lorsqu’il coagule faire suivre le jaune. Ramener le blanc autour du jaune, pour le souder, à l’aide de deux cuillères. Cuire 3 à 5 minutes. Retirer de l’eau à l’aide d’une écumoire, égoutter. Faire glisser les oeufs au fur et à mesure sur les beignets de pomme de terre. (Je n’ai ni trempé dans l’eau froide, ni ébarbé l’oeuf et le goût du vinaigre ne s’est pas senti).

Les oeufs pochés en image chez Chef Simon.

Voilà, c’est prêt !